Déclic d’une reconversion professionnelle

Déclic d’une reconversion professionnelle
Déclic d’une reconversion professionnelle

Bonjour à tous ,

Bienvenue dans ce tout premier article, je suis trop contente de pouvoir partager avec vous un peu de mon quotidien.

L’objectif de ce blog est de pouvoir échanger avec vous, de vous partager mon quotidien et que chacun puisse apporter l’un à l’autre. Nous pouvons tous apprendre les uns des autres.

Pour ce premier article, je me suis dis qu’il se serait bien de faire connaissance et de vous expliquer comment j’en suis venue à créer À Nos Fleurs Chéries.

Initialement je ne me prédestinais pas à entrer dans le monde de l’entreprenariat… Je ne l’envisageais même pas… Inconsciemment il n’existait pour moi que le salariat avec pour option : le privé ou le public. C’est vrai, lorsque l’on grandi, on s’identifie aux personnes qui nous entoure. Dans ma famille, tous travaille dans le milieu hospitalier, donc rien que de ne pas entrer dans ce domaine était un grand changement.

J’ai donc fais mes études en Ressources Humaines, domaine que j’aime beaucoup et dans lequel je me suis épanouie pendant des années. J’ai fais ce choix parce que je voulais pouvoir être utile aux autres, les aider à se développer et leur permettre d’être heureux aux travail. Étant donné qu’en général, nous sommes plus au boulot qu’à la maison, j’ai toujours donner une grande importance à l’épanouissement professionnelle. Mes expériences, m’ont permis de grandir, de m’épanouir, de m’endurcir et surtout de mieux me connaître. Une fois mon diplôme en poche, mon chemin semblant tout tracé.

J’ai obtenu un poste super ! Et j’ai très rapidement pu évoluer. En à peine 9 mois, je me suis vu proposer un poste que je n’osais rêver. Mon responsable croyais plus en moi, que moi même… Je ne le remercierais jamais assez, il a su me faire comprendre qu’à force de travail et lorsque l’on fait les choses avec le coeur tout est possible. Je travaillais dans une entreprise formidable avec un réel esprit de famille, mes collègues étaient géniaux, bienveillant, attentionnées et tellement compétent quant à mes collaborateurs, il étaient adorables. Donc là … vous êtes en droit de vous demander : “mais pourquoi elle a tout arrêter?!”

Comme pour tous grands changements, il a fallu un déclic. Le mien s’est fait au fur et à mesure. Il a été le résultat de l’accumulation de beaucoup de choses. Une fois qu’il est apparu dans mes pensées… plus rien ne pouvait m’en défaire. Je ne vais pas vous expliquer en détail tout ce qui a contribuer à cette accumulation (ce serait trop long), mais je vais reprendre des moments clés, déclencheurs.

Vous connaissez cette journée, LA journée avant le départ en vacances. Cette fameuse journée où l’on souhaite tout boucler pour partir tranquille… Cette journée où vous êtes déjà épuisée alors qu’elle n’a même pas encore commencé. À cause de cette nuit où vous avez eu du mal à dormir parce que vous pensiez à ce qu’il restait à faire… Une journée de folie, à donner son maximum, à s’agiter pour au final, pas grand-chose…‍ Mais heureusement toujours bien entouré grâce à une équipe soudée, toujours présent les uns pour les autres… un vrai esprit de famille. Cette journée se termine plutôt tard mais au moins je pars l’esprit léger. De retour à la maison, fatiguée mentalement, ce n’est clairement pas la joie… je suis de mauvaise humeur mais dans le fond je ne sais même pas pourquoi… Souvent lorsque l’on sens un espèce de mal être côté pro, ceci se ressent sur le côté perso et inversement. Je sais que ce n’est pas bien, il faut savoir faire la part des choses mais malheureusement ce n’est pas mon cas. Je prends à coeur tout ce que je fais et, après tout, je travaillais pour mes collaborateurs et mon travail pouvait les impacter eux et leurs familles.

Ça y est c’est les vacances, je sens que vraiment j’en ai besoin. Plusieurs jours passent sans que je n’arrive à décrocher du boulot. Une petite vérif des mails de temps à temps, après tout ça ne va pas me faire de mal…

Je découvre qu’il y a un problème, une demande à traiter, rien de bien grave. Je prends quelques instants pour le gérer. Les jours continuent de passer, il est temps de partir ! Direction Rome , tellement hâte d’y être et de découvrir cette magnifique ville.

De belles balades, un cadre idyllique, de superbes restaurants… et là un appel… un appel du boulot. Qu’est ce que je fais… je décroche, je ne décroche pas… Après tout je suis en vacances, j’ai le droit de déconnecter… de me reposer. Oui mais si l’on m’appelle s’est qu’il doit se passer quelque chose d’important! Mais en même temps, à des milliers de kilomètres, je ne vais pouvoir changer grand chose… Bon aller je décroche, je veux savoir ce qu’il se passe sinon je me poserai la question en boucle… Je décroche …

Un collaborateur en panique !

Je mets mon moment en stand-by, plus rien n’existe autour de moi. Au restaurant à ce moment-là, je me focalise sur mes mails, laisse mon assiette refroidir … et ne parle plus, prise dans ma concentration. Je ne vois pas le temps passer…

Je check mes mails non lus pour mieux comprendre la situation… découvre tout un tas d’échanges…. bref, au final je m’aperçois que j’ai été alarmé “pour rien”. Le sujet a été traité par un de mes collègues…

Mes pensées sont reparties vers mon travail et toutes les informations que j’ai pu lire dans ces mails… Le reste de ma journée se passe mais ce n’est plus pareil… C’était la goutte de trop

Est-ce que vraiment c’est ça que je veux ? Pas vraiment… non.

Est ensuite arrivée la phase de questionnement quasiment juste derrière…

Tout d’un coup j’avais besoin de retrouver du sens pour pouvoir m’épanouir de nouveau. Retrouver le POURQUOI je me lève chaque matin. Suis-je toujours alignée avec les raisons pour lesquelles j’ai choisi ce métier. À force de réflexion, j’en suis rendue à la conclusion qu’entre autres à devoir toujours faire plus mais avec moins de moyens, je m’épuisais. Pendant les quelques jours avant ma reprise du boulot je ne faisais que cogiter. Peser le pour et le contre… même si dans le fond ma décision était prise.

Je devais me retrouver, ne plus être celle que l’on attendait que je sois mais celle que j’étais vraiment. Redonner un sens… Cette période n’a pas été simple mais tellement bénéfique.

Une fois la rupture de contrat actée, j’ai décidé de m’inscrire à un CAP fleuriste à distance. Retour à mes amours d’enfant, les fleurs. Je les ait toujours aimé mais disons que je n’ai jamais eux la main verte . À leur porter trop d’attention, je peux avoir tendance à les tuer.

Grâce aux stages et aux rencontres de personnes passionnées, je me suis confortée dans mon choix de devenir fleuriste à mon compte. Et oui, même sans avoir la main verte, c’est possible ! Ça s’apprend ! C’est une question de rigueur.

Difficile de trouver un local, des personnes qui ne me font pas confiance car je n’ai pas d’expérience dans le domaine. J’enchaine refus sur refus.

Arrive Mars 2020 et le confinement. Mon projet ne tombe pas à l’eau mais il va s’avérer être plus compliqué que prévu et le contexte économique ne va rien arranger…

Je n’ai pas fait tout ça pour rien ! Je dois trouver une solution pour allouer le temps que j’ai pour faire quelque chose. Pendant au moins 2 semaines, je suis démotivée, je m’ennuie et tourne en rond. Est ce que j’ai bien fais de tout quitter? Qu’est ce que je vais faire maintenant? Faut-il que je postule pour retourner dans la RH? Peut-être que ce n’était qu’un rêve et qu’il faut se rendre à l’évidence…

On me parle d’une formation assurée par l’école de la BGE pour aider les apporteurs de projets à réaliser leur business plan.

Séduite par le programme, je me lance. C’est parti pour un peu plus d’un mois de formation à distance avec un groupe génial !

Un regain de motivation, de belles rencontres et un projet qui devient concret !

Novembre 2020, (pile un an après mon départ du salariat) À Nos Fleurs Chéries voit officiellement le jour et janvier 2021 ouverture de la boutique en ligne.

Le chemin pour arriver ici n’a pas été de tout repos mais honnêtement il en vaut la peine.

La route est encore longue, ce n’est que le début !

À présent, j’ai trouvé un sens dans l’artisanat. Et je peux affirmer que je suis épanouie dans ce nouveau travail, que je me suis créée.

Derrière chaque personne, projets ou entreprises il y a une histoire.

Et vous, quelle est la vôtre ?

Océane,
créatrice de À Nos Fleurs Chéries

1 réponse à “Déclic d’une reconversion professionnelle”

  • Commande reçue très rapidement, et encore plus jolie que ce à quoi je m’attendais ! Et faire travailler une jeune femme pleine de talent et d’ambitions, quoi de mieux ? N’hésitez pas !

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